4 anciens numéros Salamandre (260, 261, 262 et 264)

Planète algue (N°260)

D’un côté il y aurait les plantes supérieures qui vivent avec nous les pieds sur terre. Parfumées, raffinées, évoluées. De l’autre des végétaux inférieurs dans les profondeurs de la mer. Sans vraies fleurs, feuilles, racines, ni graines. Des moins que rien qui sentent mauvais, qui rendent les rochers glissants ou intoxiquent les plages de Bretagne. Ce cliché passe à côté de l’essentiel. Les algues sont belles, sophistiquées, diversifiées… et essentielles aux grands équilibres de la planète. Chaussons nos bottes pour une excursion salée entre terre et mer avant de plonger au cœur de la fabuleuse histoire du vivant.


Les émois du chamois (N°261)

Des pierres qui roulent, un sifflement dans la pente… Deux boucs surexcités bataillent pour une harde de femelles. Glissades, volte-face, cabrioles, coups de cornes… Comment font-ils pour ne jamais tomber ?

Le chamois, c’est l’emblème des Alpes. Et pourtant, cet ongulé volontiers forestier n’est pas un pur montagnard. Avant d’être décimé par la chasse, il vivait aussi en plaine, à condition qu’il y ait quelques escarpements où se réfugier en cas d’attaque. Car la roche, c’est sa sécurité, son assurance vie.
Depuis une trentaine d’années, le gracieux mammifère redescend discrètement dans les bois, tandis que sur les sommets qu’il incarne, le partage du territoire se complique avec les humains.
Allons voir ce qu’il en est…


L’évolution sous nos yeux (N°262)

Quand on parle de sélection naturelle, on imagine qu’il faut beaucoup de temps, au moins quelques millénaires, pour qu’un organisme évolue. Or, cela va parfois beaucoup plus vite. Certains papillons, lézards ou escargots répondent à diverses perturbations d’origine humaine en se transformant à toute allure. Sans parler des virus, les champions incontestés d’une évolution en marche tout autour de nous. Découvrons leurs atouts et leurs secrets pour résister et se transformer.


Vous avez dit lézard? (N°264)

Ils ont une langue fourchue, un corps écailleux et même des dents aiguisées. Pourtant, les lézards ne font pas frissonner grand monde. Il n’y a guère que l’orvet, avec sa forme de serpent, qui reçoit des coups de bâton injustifiés. Neuf fois sur dix, rencontrer un de ces reptiles, c’est voir un petit être détaler en quatrième vitesse devant nos pas. Parmi la vingtaine d’espèces de sauriens présents entre Bordeaux et Zurich, le lézard des murailles est le plus répandu

et aussi le plus proche de nous. Pierre, béton, bois, bitume, ferraille… tant que le soleil tape suffisamment sur ses abris favoris, il est là. Faisons la connaissance de ce mini-varan puis de sa jolie clique de cousins !